Comment installer une ruche et transvaser votre colonie
Syndicat Apicole Dauphois – Oct. 2018 ©
Syndicat Apicole Dauphois – Oct. 2018 ©
Une des missions du SAD est la protection des insectes pollinisateurs.
Nous vous expliquons brièvement ici qui ils sont et les actions que nous menons pour les protéger.
Le rôle des insectes pollinisateurs est crucial pour les plantes et pour l’homme
A l’échelle mondiale, la reproduction de plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs dépend des insectes pollinisateurs dont la fonction est de transporter les grains de pollen des anthères mâles vers le stigmate femelle d’une même fleur ou entre différentes fleurs. Les insectes pollinisateurs contribuent donc à la production de graines, de fruits et de légumes.
Le nombre et la diversité des pollinisateurs influent fortement sur la biodiversité végétale et inversement, et la perte de diversité chez les pollinisateurs pourrait menacer la pérennité des communautés végétales, donc celle des communautés animales et en bout de chaine l’humanité.
L’abeille domestique (Apis mellifera mellifera) est le pollinisateur le plus connu du grand public avec les bourdons et les papillons. Mais il existe des milliers d’autres espèces d’abeilles sauvages, de guêpes, de mouches et d’autres insectes qui participent à la pollinisation des plantes à fleurs.
Depuis plus d’un siècle on constate une accéleration du déclin des insectes pollinisateurs.
La plupart des familles d’insectes pollinisateurs sont victimes depuis les années 1920 d’un effondrement populationnel voire d’extinction d’espèces.
De nombreuses causes de disparition d’espèces d’insectes pollinisateurs ont été identifiées, allant de la destruction des habitats naturels ou semi-naturels, à la perte de leurs ressources naturelles (ressources en fleurs réparties selon les saisons et en quantité suffisante pour répondre à leurs besoins alimentaires) en passant par l’introduction de microbes et/ou parasites (Varroa en particulier pour les abeilles). Les pollinisateurs attirés par les fleurs de bord de route ou de voie ferrée ont aussi plus de chances d’être happés et tués ou mortellement blessés ou pollués par les véhicules.
Il semble qu’une cause de disparition (devenue majeure) soit l’usage croissant de pesticides et en particulier d’insecticides et de désherbants. Ces produits peuvent affecter les insectes, directement ou indirectement, éventuellement sans les tuer par exemple en les désorientant ou en dégradant leur système immunitaire
Le Syndicat Apicole Dauphinois agit à différents niveaux
Pour aller plus loin…
La page Wikipédia au sujet des pollinisateurs est très bien faite; jetez-y un coup d’oeil en cliquant ici
Le site du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire n’est pas mal non plus; cliquez ici
A la rencontre des pollinisateurs (document MTES)
Ma commune sans pesticides (document MTES)
Faites découvrir les abeilles à vos enfants avec le dossier pédagogique du WWF
SAINT DIDIER DE LA TOUR – Les formateurs du syndicat apicole dauphinois (SAD) se sont réunis pour le stage annuel d’une période de cinq séances. La première séance de formation … (lire l’article sur le site du DL)
MONTBONNOT SIANT MARTIN – L’apiculture a pris un sacré coup de jeune : elle intéresse les amateurs et les curieux, comme l’expliquent l’expert Bruno Colladant et le Syndicat … (lire l’article sur le site du DL)
NATURE – Chaque mardi de ce mois de mars, une formation est proposée par le Syndicat apicole dauphinois dans les locaux de la Maison de l’abeille martinéroise. L’association “La Maison de l’abeille martinéroise” accueille, tous les mardis de ce mois de mars dans ses locaux (place de la Liberté dans le quartier Village), une formation d’initiation à l’apiculture.
Proposée par le Syndicat apicole dauphinois (SAD), elle est animée par deux formateurs, Bruno Labourdette et Guy Bellet, administrateurs au sein de ces deux associations. Des cours pour les novices ou les amateurs débutants en difficulté Les cours – programmés les mardis 5, 12, 19 et 26 mars, de 19 à 22 heures, à raison de 24 places par groupe – s’adressent aussi bien à des novices sans aucune expérience qu’à des amateurs débutants en difficulté.
Ils couvrent les notions théoriques de base (biologie de l’abeille, cycle de la colonie, environnement, réglementation) et la pratique des gestes et techniques apicoles essentiels à une conduite raisonnée de son rucher (préparation du matériel, installation, prévention de l’essaimage, récolte d’essaims, multiplication des colonies, récolte et extraction du miel, mesures sanitaires et traitements, nourrissement, mise en hivernage). D’autres sessions en avril et mai D’autres cours pratiques sont prévus en avril et mai, de même qu’une demi-journée d’extraction (programmée en juillet) et une session de mise en hivernage et de remise des diplômes en septembre pour les stagiaires qui auront participé à l’ensemble des cours de leur groupe.
Renseignements et tarifs au 06 17 19 93 06.
MONTBONNOT SAINT MARTIN – Ces cours s’adressent aux novices et aux amateurs débutants. Il couvre les notions théoriques de base (biologie de l’abeille, cycle de la colonie, … (lire l’article sur le site du DL)